L'année suivante, en 1955, le S 55 cède la place au S 57 qui se distingue par sa commande de vitesses non plus au plancher mais au guidon par poignée tournante « à l’italienne ». La fabrication en série débute vraiment en 1955, où près de 10 000 scooters S 57 sont construits. Cette année là, le S 57 était vendu à 138 500 anciens francs + 950 AF pour la roue de secours et la 2ème selle.
En octobre 1955 sort le S 57 AL pour « allégé » car il ne comporte qu'une seule selle et le S 157 avec un moteur de 150 cm3.
En octobre 1956, sortie du S 57 B et S 157 B avec pour modifications le phare qui passe du tablier au guidon. Ils se munissent d'un carburateur GURTNER T18 pour le 125 cm3 et un T20 pour le 150 cm3. Le filtre à air est plus important avec une prise d’air sur le côté gauche de la coque. Le robinet d’essence devient accessible par une ouïe sur le côté droit de la coque. Les selles sont en caoutchouc identiques au Lambretta LD. La production tombe à 5 500 unitiés en 1956.
En octobre 1957, sortie du S 57 C qui change d’aspect se rapprochant du profil de la Vespa avec l’abandon du coffre à l'avant au profit d’un garde-boue oscillant. Il est munie de roues 3,50x10 et passe de 4,6 CV à 5,1 CV. Une version 150 cm3 est disponible : le S 157 C.
La production remonte à 6 000 unités en 1957, pour rechuter en 1958. Touché de plein fouet par l'augmentation des tarifs d'assurance, le scooter amorce un lent déclin. Peugeot persiste pourtant en 1959, plus pour éponger ses stocks que pour des raisons commerciales. Les dernières pièces permettront de monter 400 scooters en 1960 et 50 en 1961, dernière année de la production.
Faisant les comptes pour juger de la rareté du modèle, on arrive à un grand total d'environ 30 000 scooters S 55 et S 57 fabriqués pendant près de 8 ans. |