LE CLUB A LA BOURSE-EXPOSITION
DE PIERREFITTE/SAULDRE (41)
Samedi 19 juin 2004 : départ 9HOO, nous quittons la Picardie sous la pluie.
Après avoir passé la région parisienne et son horrible
trafic routier, nous traversons les immenses plaines de la Beauce pour
sortir à Orléans et profiter du paysage que nous offre la
RN 20.
Partiellement boisée la Sologne, dit le petit Larousse. Les arbres
ont du pousser depuis ma dernière édition, ou alors nous
sommes dans la région la plus boisée de la Sologne. Futaies
et forêts cohabitent joyeusement. La population giboyeuse dépasse
largement celle qui marche sur ses deux jambes.
Dépaysement assuré. Ici, c'est le royaume de la nature.
Aucune maison au bord des routes, que des portails aussi larges que des
immeubles aux noms divers, laissant deviner d'immenses propriétés
privées. Nous avons d'ailleurs eu du mal à trouver un endroit
pour pique-niquer sans tomber sous l'œil d'un garde-chasse. Paumé,
mais épié. Royaume de chasse oblige. Le soleil joue à
cache- cache avec les cumulus. Demain dimanche, c'est sûr il fera
beau.
Surprise dès notre arrivée à Pierrefitte. Un écrin
floral, un peu comme un coquelicot dans un champ de blé. Le village
est d'ailleurs cité "Village fleuri", mais ce n'est pas
tout. Chaque maison dégage le style solognot. Le paysage urbain
est des plus soigné. Z'ont ni courant, ni téléphone
? Mais si, tout est enterré. Magnifique!
Le gîte est aussi accueillant que ses proprios. 35 euros la nuitée
dans le style et le confort, rien ne manque à nous faire passer
un agréable séjour. Rencontre avec les organisateurs en
pleine besogne, accueil des plus chaleureux. L'impression de retrouver
une famille où chacun se connaît depuis des lustres.
Il est temps de faire connaissance avec cousine Automoto. Pas le temps
de faire toc-toc à l'adresse indiquée, qu'une jeune gazelle
jaillissant d'une fenêtre ouverte, nous accueille tout sourire.
La région est vraiment agréablement giboyeuse. Cela ne pouvait
être que notre VIO, bien sûr. Sourire accompagné par
celui de FAB, nous avons vite fait connaissance. Nous ne sommes pas là
pour nous amuser, quand même.
Les nuits sont courtes, il faut dormir vite, demain à l'aube, bourse
et présentation des machines. Quel est ce grand gaillard souriant
qui vient direct sur nous? ARNAUD qui a reconnu la fine équipe et
vient grossir ses rangs. Nous arborons nos maillots et en piste pour la
balade. Bien qu'ayant tous des machines fiabilisées, nous nous apercevons
que je néglige moi-même l'entretien de ma 55. Bien fait, fallait
pas négliger la remise hivernale. Nous bricolons sur le parking et
rejoignons le gros de la troupe, le parcours est flêché, fantastique.
Pour une 2ème édition, chapeau, rien n'est négligé.
Après ce bon bol d'air, ravitaillement offert, discutes collectives
et confirmation de l'ambiance générale, bon enfant.
Digérons un peu en regardant les stands, quand même.
Vraiment pas sectaires et re-chapeau. Vélos, vélomoteurs,
solex, scooters, pétochons, avant-guerre, side-car, année
80 et même un stand Harley. Aucune catégorie ne manque et présente
des modèles rares et magnifiques.
Vite-vite, la présentation au jury commence. La tobec de SYLVAIN se transforme
en chalumeau, changement de carbu, rien n'y fait, pas grave, t'avais qu'à
avoir une Peugeot (nous l'aurons à l'usure). Sur 16 pétochons présents,
nous raflons les 5 premères places. Euphorie pétochonne, la 1ère coupe du
club (*).
|
|
|
sur la photo de gauche
(de gauche à droite) au premier rang : Pierrette, épouse
de Jacques et Murielle, épouse de Serge. Au second
rang : Fab , Arnaud, Jacques, Vio, Sylvain et Serge.
|
Toutes bonnes choses ayant une fin, nous repartons non sans faire un clin
d'œil à cousine, qui, c'est promis, fera la balade l'année prochaine. Je
vous passe les détails gastronomiques, les parties de rigolade. Tout a été
très vite, pas une ombre au tableau. Nous ne manquerons pas la 3ème édition.
Merci à tous, d'avoir contribué à ce que cette journée, qui de plus nous
a permis de découvrir et apprécier cette région, reste gravée dans la jeune
histoire des pétochons du Lion.
(*) ndlr : Jacques n'en dit rien par modestie, mais c'est sa P55 qui
a remporté la première place dotée d'une coupe.
|
|